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11 Oct

Réflexions sur la notion d’Antéchrist

Publié par project-world-vision  - Catégories :  #Religions

Réflexions sur la notion d’Antéchrist

Encore un SUPERBE papier de Mr DALENCOURT , le "cheikh imran hossein" catholique qui fait un superbe travail avec l’eschatologie (science de la fin des temps) catholique en recollant tous les morceaux : si vous n’êtes pas croyant (pas bien) , l’analyse reste très bonne à lire !


revue de presse 2013 Z@laresistance


J’aborde aujourd’hui un sujet important, si ce n’est essentiel, à savoir approfondir la notion même d’Antéchrist. Le but de cet article ne sera pas de compiler tout ce qui a été dit sur l’Antéchrist mais de formuler de nouvelles hypothèses par rapport à ce qui est communément admis.


L’Antéchrist est décrit dans deux textes majeurs, l’Apocalypse de saint Jean et le secret de la Salette ; pour éviter un article trop long, nous nous arrêterons ici uniquement à ces deux textes.


L’Eglise catholique, clé de compréhension incontournable


Avant de commencer, il est essentiel de comprendre l’importance de l’Eglise catholique dans ces textes et dans le contexte. Beaucoup de gens refusent cette explication alors qu’elle est capitale.


En effet, saint Jean est un des apôtres du Christ, le disciple que Jésus préférait, le seul des apôtres à être présent au pied de la croix le jour de la crucifixion. L’Eglise que Jésus a fondée, au début appelée chrétienne, perdure aujourd’hui sous le nom d’Eglise catholique Romaine, avec son siège à Rome, le Saint-Siège. Ceci est une réalité historique.
Par conséquent, quand saint Jean écrit un texte ou quand la Sainte Vierge, dûment identifiée et attestée comme telle, s’exprime, ils le font d’abord et avant tout en référence à l’Eglise catholique, et uniquement elle.


D’autre part, de très nombreux analystes oublient que les textes sacrés ou de la révélation privée, comme l’apparition de la Salette, émanant de Dieu ou étant inspirés par Dieu, concernent en premier lieu la vie spirituelle, celle des âmes. Ce qui importe à Dieu, c’est le salut de notre âme, les aspects matériels étant secondaires, voire sans importance.

Réflexions sur la notion d’Antéchrist

C’est pourquoi, même si le Ciel utilise un langage humain pour se faire comprendre, ses messages doivent d’abord être interprétés dans un sens spirituel.
Par exemple, sous la plume de saint Jean, un tremblement de terre peut signifier un événement touchant à la foi ou au dogme ; un désert s’interprétera comme un désert spirituel, c’est-à-dire une âme sans foi, etc.


Si vous avez une lecture de l’Apocalypse trop humaine, votre interprétation sera réductrice et erronée. Il y a donc plusieurs niveaux de lecture de ces textes, où il faut savoir dissocier le spirituel du matériel, le mystique de l’humain.


Pour terminer sur ce préambule, j’attire votre attention sur trois caractéristiques qui sont propres à l’Eglise Catholique et, je crois, qui lui sont uniques :


1. L’Eglise catholique est la seule à être centralisée et hiérarchisée avec un dirigeant unique à sa tête, le pape. N’est-il pas surprenant que toutes les autres religions, y compris celles issues du catholicisme et se réclamant chrétiennes aujourd’hui, aucune n’ait une telle organisation ? Protestants (et assimilés), orthodoxes, musulmans, juifs, bouddhistes… aucune n’est organisée et hiérarchisée de la sorte. Si je suis l’enseignement séculaire de l’Eglise catholique selon lequel toutes les autres religions sont des créations de Satan, on peut effectivement en déduire qu’elles ont toutes un point commun, un peu comme un signe d’appartenance à la Synagogue de Satan, justement.


2. Les catholiques sont aussi les seuls à avoir un sacrement répétable et reproductible à l’infini, le Saint Sacrifice de la Messe. On peut dire la messe n’importe quand, n’importe où, plusieurs fois par jour… C’est extraordinaire cette possibilité donnée par Dieu d’acquérir des grâces en permanence. Si je ne m’abuse, toutes les autres religions prient à heures et/ou dates fixes. Les cérémonies ne sont pas répétées plusieurs fois dans la journée ou célébrées un autre jour. Bien entendu, la plupart des religions ont des obligations, mais cette caractéristique est, je crois, spécifique aux catholiques.


3. L’Eglise catholique est la seule à avoir réalisé son aggiornamento, un virage à 180° par rapport à ses traditions séculaires, avec le concile Vatican II. Est-ce qu’une autre église ou une autre religion a connu une évolution ou un revirement aussi spectaculaire ? Pas à ma connaissance.


Conservez à l’esprit ces trois caractéristiques, elles seront utiles lors de l’analyse de la stratégie de l’Antéchrist.


L’Antéchrist : homme ou système ?


La description la plus communément admise est celle d’un homme, le fils de perdition selon saint Paul, qui apparaîtrait à la fin des temps afin de couronner l’œuvre de Satan, que nous identifions sous le vocable Nouvel Ordre Mondial.
Cependant, plus je progresse et plus je me rends compte que la description des écritures et des révélations privéescorrespondent autant à un système qu’à un personnage.
Je me demande d’ailleurs dans quelle mesure le système ne serait-il pas plus important que le personnage, celui-ci pouvant même s’avérer secondaire.


Jugez plutôt :
La description du chapitre XIII de l’Apocalypse est assez éloquente : « Une bête qui s’élève de la mer avec 7 têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème »
Cette description n’est pas celle d’un personnage mais bien d’un système, qui s’appuie sur des puissances terrestres (les 10 cornes couronnées) et qui a une vocation anti-spirituelle marquée (le blasphème étant une offense à Dieu).


Saint Jean confirme ensuite que cette puissance est terrestre, puisque « le dragon lui donna sa force et sa grande puissance » (le dragon c’est Satan, prince de ce monde, qui montre à Jésus tous les royaumes de la terre en lui disant qu’ils lui appartiennent, et Jésus ne le contredit pas) ; de plus cette puissance est rapide et agile (« semblable au léopard »), solide (« des pieds d’ours ») et possède le pouvoir absolu (elle a « la gueule d’un lion », le roi des animaux).


Enfin, cette puissance est universelle, puisque « toute la terre était dans l’admiration de la bête » et qu’elle est issue de la mer, qui symbolise les peuples.


Le cœur de l’énigme
Mais surtout, et c’est là la clé de l’énigme, la clé de compréhension de la bête de l’Apocalypse, « ils adorèrent la bête » et « ils adorèrent le dragon, qui avait donné sa puissance à la bête » : ce système est donc un système spirituel puisqu’ il se fait adorer et, à travers lui, son géniteur


messala2
Rappelez-vous la phrase-clé de Messala à Ben Hur dans le film éponyme : « Tu veux savoir comment combattre une idée ? Par une autre idée ». Autrement dit, comment combattre un système spirituel, si ce n’est en le remplaçant par un autre système spirituel ?


Cette stratégie est confirmée par la suite, au verset 5 : « Et il lui fut donné une bouche qui se glorifiait insolemment et qui blasphémait, et elle reçut le pouvoir de faire la guerre durant quarante-deux mois » et surtout au verset 6 : « Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. » Donc, si on suit bien, la guerre menée par la bête est une guerre contre Dieu, une guerre avant tout spirituelle.


Si elle se fait adorer en lieu et place de Dieu, c’est qu’elle a réussi à Le remplacer dans le cœur des hommes, en se glorifiant insolemment. Car saint Jean insiste sur cette notion d’adoration par tous les hommes, en le redisant au verset 8 « et elle fut adorée de tous ceux qui habitent la terre » SAUF ceux « dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau », c’est-à-dire des justes, de ceux dont la foi n’a pas été altérée.


Enfin, saint Jean rappelle l’extraordinaire puissance de cette bête, et l’universalité de son pouvoir, au verset 7, y compris sur les justes : « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre ; et la puissance lui fut donnée sur tous les hommes de toute tribu, et de tout peuple, et de toute langue, et de toute nation. »


Vous avez bien lu : tout le monde.
Prenez votre temps, relisez, chaque mot est important.
Nous venons de lire la description d’un système, plus que d’un homme, tout puissant sur la terre sauf chez ceux fidèles à la Parole de Dieu, d’un système qui attaque Dieu dans ses fondements (son nom, son tabernacle, ses saints) et qui Le remplace puisqu’il se fait adorer à sa place.


Nous sommes bien en présence d’un système spirituel.


Un mot encore : les 42 mois désignent la période pendant laquelle la bête a le pouvoir de faire la guerre, c’est-à-dire de combattre à visage découvert et de façon agressive le Sauveur et son œuvre (son Eglise) ; cela ne veut pas dire qu’elle n’existait pas avant, qu’elle n’a pas eu la possibilité de se préparer, de grandir, de s’affermir petit à petit afin d’être prête pour cette bataille finale des 42 mois.
La preuve en est qu’elle a eu une tête blessée à mort qui finit par guérir (verset 3), et on la retrouve au chapitre XVII, décrite autrement. Toutes ces péripéties portent à croire qu’elle existait bien avant ces 42 mois, qui ne seront que l’apogée de son règne.
Par conséquent, l’apogée du règne n’est pas forcément celui d’une personne, de même que 42 mois peuvent désigner une autre durée, par exemple 42 ans.


Le pouvoir politique au secours du pouvoir spirituel


La suite du chapitre XIII est très instructive et, une fois décryptée, finalement très claire.
Au verset 11, une seconde bête apparaît, qui s’élève de la terre. La terre, on l’a vu, appartient à Satan, royaumes et fausses religions comprises, SAUF la véritable église du Christ.
La bête qui s’élève de la terre, c’est le pouvoir politique, qui évidemment est au service de ce nouveau système spirituel appelé à supplanter Dieu, puisque :


a) Elle exerce toute sa puissance pour que le monde adore la première bête (encore cette notion d’adoration) – verset 12 ;


b) Elle bénéficie de capacités telles qu’elle peut faire des prodiges, qui séduisent les habitants de la terre – à votre avis, quelle est la civilisation qui bénéficie d’une telle technologie avancée ? Relisez la nature des prodiges aux versets 13, 14 et 15, saint Jean ne pouvait décrire notre époque que de façon imagée : « faire descendre le feu du ciel » (les armes nucléaires), « animer l’image de la bête et la faire parler » (la télévision) ;


c) Elle agit de façon totalitaire, puisqu’elle peut « faire tuer tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête » ; à votre avis comment fonctionnaient les régimes communistes ? Combien de morts déjà sous Lénine et Staline ? Que font les Etats-Unis depuis 50 ans ?


d) Et évidemment, la fameuse marque qui fait que personne ne puisse acheter ni vendre sans avoir le caractère de la bête.


Arrêtons-nous sur cette notion un instant, tout en la survolant (cela mériterait un article à part entière). Cette fameuse marque désigne évidemment un système financier et son corollaire, les relations commerciales.


Le verset 16 dit « Et elle fera que tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent le caractère de la bête à la main droite ou au front » : il y a deux notions importantes, outre celle du caractère sur laquelle je reviendrai, ce sont celles d’universalité (tous les hommes) et d’inéluctabilité, que l’homme agisse de façon matérielle (la main droite, c’est l’homme qui agit) ou intellectuelle (le front c’est l’homme qui réfléchit).


Le verset 17 précise « Et que personne ne puisse ni acheter ni vendre, que celui qui aura le caractère, ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. »
Heureuse précision du verset 17, car on en déduit que le caractère de la bête suppose une action volontaire, une prise de conscience : je suis d’accord avec la bête (donc avec le système spirituel) et j’agis en accord avec elle. Ceci n’est valable que pour une catégorie de personnes, alors que les autres utiliseront non pas le caractère, mais le nom ou le nombre de la bête sans pour autant y adhérer. De toute façon, ils n’ont pas le choix puisque, on l’a vu au verset précédent, tous les hommes sont concernés.


Il y a donc deux catégories de personnes : ceux qui adhèrent à la bête (ils en reçoivent le caractère), et ceux qui utilisent son nom ou son nombre pour vivre « avec » le système mais pas « dans » le système. Ces nuances importantes sont confirmées au chapitre XV (verset 2 : ceux qui sont « demeurés victorieux de la bête, de son image et du nombre de son nom » sont protégés sur une mer de verre ; ils n’ont donc pas adhéré au système) et au chapitre XVI, verset 2, où « les hommes qui avaient le caractère de la bête, et ceux qui adoraient son image, furent frappés d’un ulcère cruel et malin. ». Ce verset permet de croire que même si le caractère de la bête est proposé à tout le monde, il faut néanmoins une adhésion volontaire au système, ce que confirme le verset 9 du chapitre XIV : « Si quelqu’un adore la bête et son image, ou qu’il en reçoive le caractère sur le front ou dans la main, celui-là boira du vin de la fureur de Dieu. »


Si vous voulez des exemples plus concrets appliqués à notre époque, sachez qu’il a été démontré que le nombre de la bête (666) se dissimule dans tous les codes-barres et que les lettres www d’accès au web forment 666 en alphabet hébraïque.
Par conséquent, personne n’a pu vraisemblablement échapper à la marque de la bête.


Cet Antéchrist-système, qui est-il ?


Nous venons de le voir, débusquer la seconde bête, celle de la terre, n’est pas difficile : il s’agit du pouvoir politique et financier, c’est relativement clair.
Mais quelle est cette première bête, quel est ce pouvoir spirituel si dangereux et si puissant capable de remplacer Dieu Lui-même ?

Réflexions sur la notion d’Antéchrist

Premier indice
Mgr Gaume, dans le Traité du Saint-Esprit, effectue une mise au point importante :
« L’athéisme ne sera pas la dernière religion de l’humanité. L’athéisme est une négation. Le monde ne peut vivre de négations, il n’en a jamais vécu. De toute nécessité, il lui faut une affirmation religieuse. Or, ne cessons pas de le répéter : entre la religion de Jésus-Christ et la religion de Bélial, entre le christianisme et le satanisme, il n’y a pas de milieu. Le monde moderne qui tourne le dos au christianisme, où va-t-il ? Il va au satanisme. »


Deuxième indice
Mgr Gaume, toujours lui, va nous donner la clé du mystère en nous expliquant en quoi et pourquoi la stratégie satanique peut être difficile à déceler :
« Etudiée avec soin, la psychologie du mal démontre qu’un désir de divinité est au fond de toutes les tentations : les victimes de Satan ne sont ses victimes que pour avoir voulu être comme des dieux.
De la part des deux Esprits [le Saint-Esprit et Lucifer], il existe un point commun : la déification de l’homme. Toutefois, l’esprit de lumière veut l’opérer par l’humanité ; l’esprit des ténèbres, par l’orgueil. L’un dit à l’homme, sur la terre, le mot déificateur qu’il dit à l’ange dans le ciel : soumission. L’autre répète à l’homme le mot radicalement corrupteur, que lui-même prononça dans le ciel : indépendance.
De ces deux principes opposés découlent, comme deux ruisseaux de leurs sources, les moyens contradictoires de la déification divine et de la déification satanique.
Inutile d’ajouter que la première est la vérité, la seconde une contrefaçon ; que l’une rend l’homme vraiment fils de Dieu, image vivante de ses perfections, héritier de son royaume, compagnon de sa gloire ; et l’autre, fils de Satan, complice de sa révolte et compagnon de son supplice.
Toutefois, entre ces deux moyens opposés, il existe un parallélisme complet. »


Cette explication permet de comprendre comment, si le tentateur sait s’y prendre, même les justes peuvent être abusés ; en d’autres termes, même des ecclésiastiques au plus haut niveau, même le Vatican, peuvent être illusionnés car ils tendent vers le même but… mais en prenant le mauvais chemin.


Oui, vous avez bien compris, ce système spirituel ennemi mortel de Dieu,
c’est l’humanisme,
qui remplace le christianisme.


Son cœur : l’homme. Dans l’humanisme l’homme est au centre de toutes choses, alors que dans le christianisme, c’est le Christ, seconde personne de la Sainte Trinité qui est au cœur de la société.


Son credo : les droits de l’homme, qui supplantent les droits de Dieu.


Son système politique : la démocratie parlementaire, qui est en réalité une ploutocratie, dirigée par des forces occultes.


Son moyen d’action : le matérialisme (« vivre selon la chair et non selon l’esprit », saint Paul nous a expliqué où cela menait).


Sa société : le socialisme, ou collectivisme, ou communisme quand il est en mode conquête.


A quel moment cet Antéchrist-système est-il entré dans sa phase guerrière ?


Récapitulons deux choses :
- Les 42 derniers mois de l’Antéchrist correspondent à sa phase guerrière, c’est-à-dire à sa période de destruction la plus active, la plus visible pourrait-on dire. Ce n’est donc pas sa date de naissance.
- Et d’autre part, on l’a vu dans le préambule, tout tourne autour de la religion catholique puisque seule la religion du Christ importe à saint Jean et à son divin inspirateur.


Ceux qui lisent régulièrement ce blog et ceux qui connaissent un tant soit peu l’histoire de la religion catholique me voient venir :l’Antéchrist-système qui est, je le rappelle, un système religieux anti-chrétien (Antichrist), passe en phase active lorsqu’il est adopté par la religion catholique, c’est-à-dire lors du concile Vatican 2

Réflexions sur la notion d’Antéchrist

Il serait fastidieux et inutile de répertorier ici toutes les critiques montrant et démontrantles erreurs et les hérésies initiées par le concile et véhiculées, amplifiées et aggravées depuis par la religion catholique elle-même.
Que ceux qui veulent en savoir plus aillent sur le site de la Fraternité Saint Pie X ou tapent « sédévacantistes » sur un moteur de recherche, ils accéderont à de nombreux sites de qualité où ils trouveront tous les arguments et les développements nécessaires.


On peut juste constater que depuis Vatican II, l’Eglise a bel et bien glissé vers une religion de l’homme, ou du moins où l’homme est son premier centre d’intérêt avant Dieu. Elle verse aujourd’hui dans l’humanisme à tout va ; il suffit d’écouter les interviews récentes du pape François pour chercher la différence entre ses propos et ceux d’un responsable d’ONG bon teint.


C’est pourquoi de nombreux chrétiens, de bonne foi mais abusés par le langage conciliaire, confondent aujourd’hui humanisme et christianisme. Qu’ils relisent Monseigneur Gaume un peu plus haut : le premier mène tout droit au satanisme, même s’il a les apparences du christianisme.


D’ailleurs, une des premières actions du concile fut de changer la messe ; auparavant, le tabernacle, qui contient les hosties consacrées donc la Présence Réelle, était au centre de l’autel et le prêtre se tournait vers lui, donc vers Dieu, entraînant les fidèles à sa suite dans sa prière et son adoration. Aujourd’hui le tabernacle est relégué sur le côté et le prêtre se tient toujours au milieu de l’autel, mais face aux fidèles : il se tourne donc vers les hommes et non plus vers Dieu. Le premier observateur lambda conviendra aisément qu’il y a là une inversion catégorique des priorités au profit de l’homme.
Ceci n’est qu’une observation parmi des milliers afin de faire comprendre au lecteur que cette évolution due à Vatican II n’est pas fortuite, elle a permis de remplacer en douceur le christianisme par l’humanisme sans changer les termes.
C’est la définition même de « l’Eglise éclipsée » de la Salette.


Il reste une objection majeure à cette hypothèse : les dates, la durée. Car le concile Vatican II a 50 ans passé, c’est beaucoup pour une guerre qui doit durer 42 mois.
D’abord, cette théorie n’exclut pas la possibilité d’un Antéchrist-personne venant couronner cette œuvre satanique pour ses trois dernières années et demi, donc s’incarnant en 2014 pour une fin prévisible en 2017 ou début 2018.
Ensuite, je rappelle que le Vénérable Holzhauser avait calculé que le chiffre de la bête, 666, correspondait à une durée de 55 ans et demi et qu’il pensait que ce serait la durée de vie de l’Antéchrist. On arrive encore à début 2018, donc c’est cohérentpuisqu’à partir du 11 octobre 1962, la bête mute bien en un système religieux et lequel !
Enfin, autre hypothèse, les 42 mois peuvent aussi être les dernières années de la bête, sans forcément la présence d’un Antéchrist-personne, et qui verraient l’apogée du système. Entre nous, François parait très bien parti pour jouer le rôle du fossoyeur.


La confirmation par la Salette

Réflexions sur la notion d’Antéchrist

La Salette est le second texte majeur qui décrit l’Antéchrist. Si on l’examine sous ce nouvel angle d’un Antéchrist-système prédominant sur un personnage, on s’aperçoit que là aussi ça colle.


Voyons ce texte :
« Ce sera pendant ce temps que naîtra l’Antéchrist d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le serpent, le maître de l’impureté. Son père sera Evêque.
En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents. En un mot, ce sera le diable incarné. Il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés. Il aura des frères qui, quoi qu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants du mal.
A 12 ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu’ils remporteront. Bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’enfer. »


Si on considère que ce texte décrit un être humain, il faut admettre que ce dernier est pour le moins étrange. Par contre, si on part du principe qu’il s’agit d’un système, tout s’éclaire :


- Ses géniteurs sont la synagogue de Satan (sociétés occultes et franc-maçonnerie ecclésiastique : la fausse vierge hébraïque) et l’évêque de Rome lui-même, Jean XXIII pour ne pas le nommer, franc-maçon rosicrucien confirmé.


- Sa nature est conforme à la description de l’Apocalypse, à savoir qu’il débite des blasphèmes (donc il attaque de front la religion catholique) et sa puissance lui vient du dragon, le serpent, en un mot : le diable.


- Dès sa naissance, ce système sera agressif (cris effrayants, dents) et efficace, puisqu’il va faire des prodiges : les gens seront illusionnés.


- C’est le seul texte où sont évoqués des frères à l’Antéchrist. Là aussi, cela devient cohérent si la Sainte Vierge décrit ici l’autre bête, le système politique.


- Enfin le chiffre 12 est un nombre symbolique, il indique les progrès rapides du mal. Effectivement, 12 ans après le début de Vatican II, la nouvelle messe avait été imposée et l’Eglise était déjà bien pourrie par toutes ces innovations. Oui, on peut parler de vaillantes victoires.


Autres pistes données également par la Salette : avant ces faits, il y aura un avant-coureur de l’Antéchrist avec ses troupes de plusieurs nations, et qui répandra beaucoup de sang : or le communisme, dénoncé par Fatima en 1917 (dans le prolongement de la Salette, justement) ne s’est-il pas présenté comme un champion de l’humanisme, tout en massacrant des millions de gens ?
La Salette ajoute que l’Antéchrist naîtra pendant un temps de fausse paix dans le monde, où on ne pensera qu’à se divertir : n’est-ce pas une description fidèle des années 60 ?


Et l’humanité, se prend-elle pour Dieu ?


Pour répondre à cette question, étudions rapidement l’évolution de l’humanité : à quelle période de l’histoire notre société ressemble-t-elle ? A aucune.
Prenons un peu de hauteur. Sur 6000 ans d’histoire connue de l’humanité, seul un petit siècle se différentie vraiment des autres : le XXème siècle.
Jusqu’au XXème siècle, l’homme a vécu à peu près de la même manière, améliorant ses conditions de vie et son organisation sociétale, enrichissant ses compétences et perfectionnant ses techniques, mais sans changement brutal de cap.
Avec l’aviation, l’automobile, la chimie, l’électronique et l’informatique, l’homme a créé en 100 ans un monde totalement nouveau, en rupture totale avec le précédent, c’est-à-dire, je le répète, avec près de 6000 ans de civilisation.
100 ans versus 6000 ; c’est peu et pourtant la différence est considérable, sans commune mesure.


Que se passe-t-il en réalité ?
Pour la première fois, l’homme acquiert des compétences qui lui permettent de modifier par lui-même l’ordre naturel.
Pour la première fois, l’homme se sent l’équivalent de Dieu puisqu’il peut, lui aussi, intervenir sur l’essence même des règnes végétal, animal et humain.
Or, s’il peut modifier la création de Dieu, c’est qu’il a les mêmes capacités que lui. L’homme est donc dieu. On rejoint dans les faits l’ambition luciférienne expliquée par Mgr Gaume.
Les hommes en sont-ils tous conscients ? Non, bien sûr mais l’inspirateur de cette société, le véritable maître du jeu, Satan pour ne pas le nommer, sait très bien vers quoi il les pousse.


Sans trop rentrer dans le détail, voici quelques pistes de réflexion :

Réflexions sur la notion d’Antéchrist
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